ÉDITO (Octobre 2019)

ÉDITO (Octobre 2019)

« Une vie sans avenir est souvent une vie sans souvenir »

(Hervé Bazin).

Depuis le 02 septembre dernier nos 600 élèves répartis dans les 5 établissements que compte la Commune ont repris le chemin de l’école. 

De la maternelle le Petit Prince à la Maison Familiale et Rurale, en passant par l’école Paul Éluard, l’école Buissonnante et l’école intercommunale de Coinaud, tout est mis en œuvre par les équipes enseignantes, formatrices et municipales pour aider chacun d’entre eux à se construire un avenir et des souvenirs précieux.

Je tiens à saluer ces personnes qui travaillent dans l’intérêt de l’enfant et dans le respect des valeurs républicaines. Leurs apprentissages préparent les citoyens de demain selon des méthodes différentes et dans le respect du choix des familles, et nous devons considérer comme une réelle chance de disposer, sur notre Commune, de cette pluralité d’enseignements. Je souhaite une bonne rentrée à tous et en particulier à Mme Maria Reis Riocreux nouvelle directrice de la MFR qui, succède à Pierre Bocquet, heureux retraité.

Ce sont deux autres jeunes retraités auxquels je souhaite également exprimer mon amitié et la reconnaissance de notre Commune. Brigitte Brottier et Gabriel Turpin ont servi fidèlement les habitants d’Anneyron sous les mandats de Louis Charpurlat, Maurice Lafuma et d’Alain Genthon, avec la même loyauté et la même exemplarité. Il me revient de saluer leur dévouement en leur disant qu’à l’avenir, le travail de nos équipes se fera aussi dans le souvenir qu’ils laissent tous les deux, véritables mémoires de plusieurs décennies d’histoire municipale. Bonne retraite à Brigitte et Gaby.

L’histoire d’Anneyron continue d’ailleurs à s’écrire et, en ce début d’automne, nos rues sont encore encombrées de travaux divers : fin de l’enfouissement des réseaux rue Jules Ferry, élargissement de la route de la Biscuiterie, préparation de l’arrivée de la fibre optique…

Les chantiers perturbants sont, malheureusement, le prix à payer pour préparer l’avenir. Je vous remercie de la compréhension, dont la majorité d’entre vous fait preuve, de même quand il s’agit de constater la difficulté d’entretenir nos espaces publics suite à l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires. Si notre devoir de protection environnementale doit primer, il n’en reste pas moins qu’aux côtés de nos agents, nous nous employons à trouver des solutions pour que notre village reste propre. Ainsi des corvées solidaires sont régulièrement organisées, n’hésitez pas à vous joindre à nous car « Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » (proverbe africain).

Patricia Boidin

Maire